Clamer la richesse de leur région, chanter ses nombreuses célébrités et préserver l'héritage patrimonial des ancêtres, tels sont les défis que veulent relever les fondateurs de l'association culturelle Rusazus d'Azeffoun. Créée en 2006, Rusazus veille sur la sauvegarde du patrimoine immatériel que recèle cette ville littorale. «Notre objectif est de promouvoir la culture et le patrimoine de notre région, surtout qu'elle est une ville touristique et accueillante. Nous voulons aussi redonner vie à cette locomotive artistique, héritée de nos aïeux, à l'image de Boujemaâ El Ankis, Issiakhem, Iguerbouchène et bien d'autres encore», dira Youcef Djani, président de l'association. «Nous accordons aussi une grande importance aux activités liées aux campagnes de sensibilisation et d'information sur l'environnement, les fléaux sociaux et les maladies, tels que le sida, le cancer du sein», a-t-il ajouté. Dans ce sillage, un gala artistique de solidarité a été organisé mardi dernier par l'association à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Plusieurs chanteurs ont pris part à ce gala dont les recettes seront versées comme contribution de soutien à une patiente nécessitant une greffe rénale très coûteuse. Par ailleurs, dans le cadre de son plan d'action annuel, l'association Rusazus prépare, pour mai prochain à Azeffoun, un grand hommage à la mémoire de l'écrivain-journaliste Tahar Djaout, assassiné, rappelons-le, le 26 mai 1993, par des terroristes islamistes à BaÏnem (Alger).