Les deux plages que sépare un oued pollué offrent un spectacle désolant; elles sont jonchées de détritus, de trous et de tronc d'arbres charriés par la mer. À moins de 45 jours de l'ouverture officielle de la saison estivale, le littoral de la wilaya, qui s'étend sur 120 km, reste plongé dans sa torpeur, comme nous avons pu le constater le weekend passé. Les endroits d'accueil des familles en plein air, tout comme les plages, sont quasiment déserts malgré des conditions climatiques favorables. D'ailleurs, la circulation sur l'axe Chlef-Ténès (50 km) est moins animée et seuls quelques jeunes sur moto se dirigeaient vers le rivage. Rien n'indique que les villes côtières s'apprêtent à vivre un évènement majeur, synonyme de fête et de reprise de l'activité touristique. Il n'y a ni banderoles, ni guirlandes et encore moins d'actions d'embellissement des cités. Le dernier coup de pinceau semble remonter à l'été 2009 ! Le centre de Ténès, qui est devenu un passage obligé pour les estivants se rendant dans les autres villes du littoral, illustre parfaitement cette situation. Déversement des eaux usées sur la plage Les deux plages que sépare un oued pollué offrent un spectacle désolant; elles sont jonchées de détritus, de trous et de tronc d'arbres charriés par la mer. Les familles évitent de plus en plus de s'y rendre car elles ne veulent pas s'exposer aux risques qui en découleraient. L'un des risques évidents a pour origine la pollution des eaux de baignade en raison du déversement des eaux usées sur la plage. L'autre point noir est sans conteste l'encombrement de l'entrée principale du siège de la commune. L'accès connaît souvent un afflux considérable avec son lot d'embouteillages et de longues attentes. L'état des lieux n'est pas aussi reluisant dans les autres localités côtières où les préparatifs de cet évènement estival sont relégués au dernier rang des priorités, faute, semble-t-il, de ressources financières. Et dire que l'été constitue l'occasion inespérée pour les responsables locaux de dynamiser l'activité commerciale et faire revivre leurs villages.