Des balcons modifiés en chambres, des trottoirs occupés pour devenir des cours et des entrées d'immeubles transformées, tel est l'état actuel de la plupart des habitations des cités du chef-lieu de la commune El Adjiba, à l'est de la ville de Bouira. Il suffit de parcourir le centre ville dans ses différentes cités, à l'image des 84 logements RHP, des 20 logements LSL, des 16 logements LSP…, pour constater les modifications «architecturales» opérées par leurs propriétaires. «Si on faisait des études aux projets de construction en vue de respecter les normes architecturales et d'urbanisme, c'est pour donner l'aspect d'une cité urbaine en un plan uni. Malheureusement, la réalité des bâtisses à El Adjiba est loin d'aller dans ce sens», dira un architecte. Ce phénomène qui touche toute nouvelle construction urbaine dans cette région, fait que l'architecture de la ville d'El Adjiba affiche une image des plus amochées, d'où risque de porter atteinte au futur POS (plan d'occupation de sol) et au plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU).