Ce quartier souffre continuellement de manquer de plusieurs commodités. Oued El Bir, l'un des plus anciens quartiers de Ghazaouet, vit dans l'indifférence de tous dans un isolement total. À ce jour, aucun programme de développement visant l'amélioration du cadre de vie des citoyens n'a été inscrit dans cette bourgade. D'ailleurs, l'état déplorable de la route qui mène à ce quartier nous renseigne largement sur les difficultés quotidiennes que rencontrent les habitants. «Nous n'avons jamais manqué l'occasion d'attirer l'attention des élus sur les problèmes quotidiens auxquels nous sommes confrontés mais en vain», se désole un habitant. Ce quartier à forte densité souffre continuellement de l'absence de tout. Cependant, la priorité de leurs doléances tout à fait légitimes se résume à la scolarisation de leurs enfants et ces arbres d'eucalyptus dépassant pour certains les 30 mètres de hauteurs qui peuplent l'oued lequel longe leur quartier. Les enfants, pour se rendre à l'école la plus proche, parcourent quotidiennement plus d'un kilomètre à pied en empruntant des raccourcis qui ne sont pas souvent sans danger.Or, ce qui semble inquiéter sérieusement les habitants c'est cette sérieuse menace qui plane sur le quartier à cause de la présence des eucalyptus géants non élagués qui pourraient, s'ils venaient à s'abattre, occasionner de grands préjudices aux riverains. Déjà ces arbres sont à l'origine de ces récurrentes coupures électriques. À peine le vent souffle que les branches des arbres basculent sur le fil électrique, le sectionnant ainsi en plusieurs endroits. «Si la panne survient dans la nuit, il faut attendre le lendemain pour le rétablissement du courant» se plaint notre interlocuteur. Et d'ajouter: «cette situation, nous la vivons depuis très longtemps».