Les citoyens des villages Tajdiout, Ighil Aouène, El Bir et Takhribt, à l'ouest du chef-lieu de la commune de Maâtkas, ne cessent de faire part de l'absence de développement dans leurs localités. Les insuffisances en sont multiples : routes dégradées, foyers non électrifiés et non raccordés au réseau d'assainissement, etc. Depuis la nuit des temps, les habitants de ces villages mènent leur train de vie dans des conditions exécrables. La cause étant l'iniquité dans la répartition des projets inscrits dans le cadre des plans communaux de développement (PCD). Dans ces villages, les jeunes, étouffés par un chômage endémique, n'ont de surcroît ni foyers, ni stade, ni aires de jeu ou, encore moins, de cybercafés. Le même constat caractérise les conditions de vie à Tajdiout, à Tizi n'Tzougwart ou à Takhribt. La vie des 5000 habitants de ces localités n'a pas changé depuis l'indépendance. Le revêtement en béton de la rue menant vers Tizi n'Tzouggart est en train de disparaitre progressivement, tandis que les routes desservant vers Tajdiout ou vers Takhribt, sont quasiment à l'état de piste, difficilement accessibles.