Les travaux de recherche actuels s'appuient sur des technologies de pointe. Bâle (Suisse) De notre envoyé spéciale Les maladies non transmissibles sont à l'origine de millions de décès dans le monde. En 2008, plus de 36 millions de personnes sont décédées d'affections telles que les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, les pneumopathies chroniques, les cancers et le diabète. Ces groupes de maladies représentent 80% de l'ensemble des décès par MNT. Leur progression inquiète les scientifiques, et l'OMS tire la sonnette d'alarme. Elle exhorte les Etats à développer des stratégies facilitant l'accès aux soins essentiels. De leur côté, les chercheurs sont à pied d'œuvre afin d'accéder aux dernières innovations et pouvoir apporter des solutions efficaces aux malades à travers le monde.Les pays en voie de développement se trouvent aujourd'hui en tête, malheureusement, dans cette morbidité croissante et payent les plus lourds tributs. «Envisager le monde de demain avec des solutions innovantes pour des besoins de santé importants» est le slogan choisi par le laboratoire suisse Novartis pour faire découvrir à des journalistes venus des différentes régions (Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie centrale - AMAC) la stratégie d'un groupe implanté à travers le monde. C'est au siège de son campus, à Bâle, en Suisse, que les principaux dirigeants de ce laboratoire pharmaceutique, leader mondial dans les médicaments protégés par les brevets, ont souligné l'importance et la place qu'occupe leur laboratoire dans la recherche et le développement des médicaments. Dr Rainer Boehm, président directeur de la région AMAC chez Novartis, a tenu à préciser qu'en 2010, près de 900 millions de malades ont été traités dans le monde par des produits de Novartis. «Nous avons élaboré des programmes d'aide aux malades dans les pays en voie de développement afin d'aider à étendre l'accès aux soins de santé», a-t-il souligné, avant de préciser que son laboratoire fournit au secteur public des médicaments contre le paludisme, sans réaliser de profit. «En 2010, nous avons renouvelé notre collaboration avec l'OMS pour éliminer la lèpre», a-t-il ajouté. Le Dr Rainer ne manque pas de signaler qu'il y a dans le monde une inadéquation dans l'accès aux soins, notamment pour les nouvelles thérapies. L'objectif du groupe, poursuit-il, est de proposer des solutions thérapeutiques destinées à répondre aux besoins en constante évolution des patients. Ainsi, le réseau de recherche des instituts Novartis pour la recherche biomédicale comprend neuf sites dans le monde, le plus grand se trouvant à Bâle. En Suisse, Novartis emploie actuellement quelque 2700 chercheurs. A Bâle, les travaux de recherche s'appuient sur des méthodes pionnières et des technologies de pointe afin de réaliser des avancées majeures dans le domaine des pathologies musculo-squelettiques, des neurosciences, de l'oncologie, des transplantations d'organes, de l'auto-immunité et des maladies inflammatoires. Dans le ‘‘Laboratoire du futur'', situé au milieu du campus, fort de ses quatre étages appuyés sur un escalier, conçus en forme de colonne vertébrale, rien n'est laissé au hasard. Neuf instituts biomédicaux de recherche sont implantés à travers le monde, où 6000 chercheurs travaillent en équipes multidisciplinaires, aux Etats-Unis, en Europe, en Asie, etc. Pour les différents intervenants, Novartis conserve sa position de leader de l'innovation dans l'industrie pharmaceutique, avec de nouvelles homologations et recommandations. Ils se félicitent de l'acquisition d'une vingtaine de molécules révolutionnaires toutes spécialités confondues, dont le traitement de certains cancers, la sclérose en plaques et la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Comme ils tablent sur le développement d'une trentaine de molécules sur les cinq années à venir dans toutes les spécialités.