Selon le directeur de l'Agencer Nationale de soutien à l'emploi des jeunes de la wilaya d'El Bayadh, les nouveaux mécanismes introduits par son service dans ses relations avec les institutions bancaires et les concertations engagées avec celles-ci, ont permis d'aboutir à une meilleure fluidité dans le traitement des dossiers pour la création de micros entreprises. La simplification des procédures, des études formatives succinctes, sans sacrifier la lisibilité et la viabilité des initiatives projetées ainsi que le recours à l'outil informatique ont permis de désengorger de manière significative les canaux où transitent les projets initiés par des jeunes en quête d'emploi. Puisque sur les 1 960 dossiers déposés à ce jour au niveau de ses guichets, 309 nouvelles propositions agréées ont pu retenir l'approbation du partenaire financier et connaître un début de concrétisation pour, au bout du compte, réunir 350 micros entreprises ayant vu le jour depuis la mise en place du dispositif en question. Intervenant dans des domaines aussi variés que le transport, l'artisanat, les travaux agricoles ou les activités des services, ces petites unités économiques ont généré 770 nouveaux emplois dont 28%, soit 235 postes de travail sont occupés par des femmes. Ce qui reste insignifiant au regard des intentions exprimées d'abord, puis celles plus étendues de tous ceux en attente d'un emploi valorisant ou d'une occupation sustentatrice. Ensuite, ces projets à financement triangulaire dans leur majorité, ont nécessité des contributions de l'ordre de 11 milliards de cts apportées par les jeunes, 25 milliards de cts avancés en crédit bancaire et 10 milliards de cts sous la forme de soutien accordé par l'Agence.