Vingt entrepreneurs et autant d'agriculteurs réclament, depuis bientôt une année, de la BADR d'El Bayadh, le règlement des situations relatives aux travaux effectués dans le cadre du FNDRA et s'inquiètent des répercussions qu'un tel retard peut avoir sur leur solvabilité vis-à-vis des indemnités d'imposition qui peuvent leur être imputées. Le montant des sommes dues qui s'élève à plus de 10 millions de DA, reste bloqué par le fait d'un seul document que les services bancaires exigent dans la composition du dossier lors de sa présentation pour paiement. Celui-ci, une attestation de service fait, ne peut être aisément obtenue auprès de la direction des services agricoles, en raison de la somme des vérifications à effectuer et du nombre d'agents nécessaires sur toute l'étendue de la wilaya. Pourtant, depuis le lancement de ce programme de mise en valeur en 2001, il n'a jamais été question de souscrire à cette obligation pour obtenir le versement des dépenses engagées. Depuis, une clause supplémentaire que les opérateurs jugent contraignante a été introduite pénalisant aussi bien la poursuite des opérations agricoles que ces entreprises créées par de jeunes initiatives à la faveur du programme FNDRA pour dynamiser l'activité agricole. M. Ziari, directeur de la BADR, pour sa part, affirme que son agence, depuis le début de l'opération, a honoré plus de la moitié des factures qui lui ont été présentées conformément aux dispositions arrêtées par la convention conjointe et que la prochaine, qui doit être signée incessamment pour le déblocage définitif des paiements pour le reste des créanciers, n'est pas encore entrée en vigueur.