La Tunisie «post révolution» est fortement présente à Tlemcen. Entamée dimanche, la semaine culturelle tunisienne mettra en exergue, notamment, sa production cinématographique composée d'un best off de cinq films dont «Mejnoun Leïla» de Tayeb El Ouhichi, «Baba Aziz» de Nacer Khemir et «Sarab» (Mirage) de Abdelhafid Bouacida, entre autres. Des documentaires, comme «Zeitouna (l'université)» seront projetés, en plus d'expositions de peinture, de la calligraphie, de livres. Le théâtre n'est pas en reste puisque le metteur en scène Salah Benyoucef El Falah présentera sa pièce de théâtre : «Une lettre à ma mère». Cette semaine culturelle a été inaugurée religieusement, si l'on ose dire, par le chant madih et dikr tunisien, interprété par la troupe «Essalam» de Béni Khiar. La dernière soirée sera animée par la troupe de Zahra El Ajnaf. Le programme culturel tunisien comporte, également, des concerts de musique, des séances littéraires et poétiques. Quant aux universitaires, les enseignants chercheurs des campus de Mohamed Abdeladhim et Najwa Ksantini interviendront sur le thème «La scène culturelle et littéraire en Tunisie: état des lieux». Jamel Drawill donnera une conférence sur «La liberté et les partisans de la renaissance intellectuelle en Tunisie». Ainsi, en l'espace d'un mois, la Tunisie a succédé à l'Irak et à la Turquie dont les activités ont suscité un grand engouement auprès du public.