Un groupe de citoyens résidant au niveau du site des 90 logements de type F1 à Hadjout n'arrivent plus à supporter leurs conditions de vie. Ces logements avaient été distribués à ces familles en 2001. A l'origine, une affectation provisoire, dans l'attente de la construction de nouveaux logements sociaux plus spacieux. Cette situation perdure depuis 10 ans. Certaines familles sont formées de 6 à 7 personnes, et il est inutile de s'étaler sur l'état psychologique de ces enfants et adolescents qui continuent à vivre dans cette promiscuité. En 2002, le ministre de l'Habitat avait fait la promesse de résoudre les difficultés de ces familles. A signaler que ces logements ne sont pas alimentés en gaz naturel. Contacté par nos soins, le chef de daïra de Hadjout précise : «Le recensement du site avait été effectué et avait révélé que certaines familles sont propriétaires, tandis que les autres sont locataires. Nous venons de faire le choix du terrain et nous comptons construire des logements sociaux pour répondre aux préoccupations de ces familles qui habitent dans les logements de type F1», conclut-il. Pour les membres des familles concernées, «c'est le même discours que nous entendons depuis 2001, aucune promesse n'a été tenue», soulignent-ils. Un responsable de la direction de l'urbanisme de la wilaya de Tipasa indique : «C'est un dossier gérable, car il faut d'abord prendre en compte le volet juridique avant de passer au volet technique. Néanmoins, je sais que cela prendra beaucoup de temps, nous avons eu l'expérience dans la wilaya d'Alger», conclut notre interlocuteur.