En La fête des mères est une occasion pour les proches, notamment les fils, filles, maris, de témoigner leur affection à leurs mères ou épouses. Rien de tel qu'une rose pour marquer cet évènement. Pour ce septuagénaire, c'est presque devenu un rituel que d'offrir une rose rouge à sa chère moitié. «J'offre cette rose à ma chère épouse depuis 40 années», annonce-t-il non sans fierté. Les enfants, pour leur part, éprouvent la même satisfaction en offrant à leur chère mère, ce bouquet de fleurs. «Offrir un bouquet à ma mère est un geste d'affection et de reconnaissance à l'être le plus cher», indiquera cette jeune femme rencontrée à la place Hoche. Une place connue pour abriter les fleuristes. Ces derniers savourent ces moments évènementiels qui constituent les seules occasions pour proliférer leurs chiffres d'affaires. «À 60 DA la pièce, ces roses se vendent comme des petits pains en ces jours évènements», nous dira cet ancien fleuriste pour qui ce métier est devenu cependant, peu rentable. «En hiver, ces fleurs sont importées de Hollande ou du Maroc. En été on s'approvisionne auprès des pépiniéristes de Blida ou de Zéralda. Mais, le plus souvent, poursuit notre interlocuteur, nous arrivons difficilement à écouler notre stock. Il est vrai que les clients ne se bousculent pas pour autant les jours de l'année, découragés qu'ils sont par les prix proposés», reconnaîtra ce fleuriste. Notre interlocuteur, sans verser dans le scepticisme, se prête volontiers aux choix de ses clients qu'il sert avec humour, histoire de partager et, surtout, de ne pas gâcher leurs fêtes.