Le projet LSP de la commune d'El Maâdher, situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de Batna fait l'objet d'un litige entre les souscripteurs et le maître d'ouvrage, l'OPGI. Durant sa visite d'inspection dans la daïra d'El Maâdher mercredi passé, le wali de Batna a été abordé par Mohamed Zinedine, porte- parole des souscripteurs, qui lui a faire part des malfaçons constatées sur l'un des immeubles. Interpellé par le wali, le directeur des logements et des équipements publics (DLEP) explique que la justice a été saisie à cause de ces imperfections, et que l'entrepreneur a eu gain de cause, ajoutant que l'affaire est en appel. Ce qui a fait dire au wali que «le dossier présenté par l'OPGI à la justice était probablement inconsistant». Sur quoi, il charge le DLEP à entreprendre une nouvelle expertise. Celle-ci, selon le wali, devrait déterminer l'ampleur des défauts. «S'il s'agit d'imperfections superficielles, dira-t-il, procédez à leur rectification et permettez aux bénéficiaires d'y habiter, sinon engagez une nouvelle procédure judiciaire». Ce cas de litige entre l'OPGI et les entrepreneurs est le deuxième du genre rencontré lors de cette visite. Dans la commune de Draâ Boultif, à quelques kilomètres au nord-ouest de Aïn Yagout, des citoyens ont également abordé le wali pour soulever les problèmes de conception, n'ayant pas, selon eux, tenu compte des données sociologiques. «Les balcons sont trop proches l'un de l'autre, et cette conception ne respecte pas l'intimité des uns et des autres, surtout s'agissant d'une population rurale», ont-ils précisé.