C'est aujourd'hui qu'il sera possible de connaître les résultats des efforts entamés depuis 9 mois par les autorités algériennes et françaises pour renforcer la coopération économique au-delà des divergences de tout ordre. Les deux parties ont déjà réussi à rassembler près de 540 PME des deux pays pour aujourd'hui et demain. Côté français, elles seront 160 à se déplacer pour étudier les possibilités de partenariat.Les entreprises algériennes seront au nombre de 380. Selon une source proche de l'organisation, la sélection s'est faite sur la base de critères très précis. Il ne s'agira pas de venir écouter des discours, de manger et de repartir. La formule adoptée pour ce forum est basée sur le principe du rendez-vous. Les entreprises qui peuvent réaliser quelque chose en commun se rencontreront pour en discuter. De source française, on considère que «ce forum s'inscrit dans la stratégie des autorités algériennes et françaises de dynamiser les relations économiques entre nos deux pays. Il réunira près de 540 entreprises dont 380 algériennes et 160 françaises, à la recherche d'une relation ''gagnant-gagnant'' dans des secteurs complémentaires. Il devrait ainsi favoriser l'émergence de nouveaux partenariats générateurs de valeur ajoutée, l'objectif étant de valoriser le potentiel du secteur privé et de participer ainsi au développement économique de l'Algérie, grâce à l'investissement et à la création d'emplois». Le forum verra l'organisation de plusieurs ateliers avec débats et qui porteront sur les expériences de la coopération algéro-française de ces dernières années. Les ateliers seront axés sur les partenariats public-privé, les exemples de partenariat de gestion, de coentreprises, les ressources humaines et le transfert de savoir-faire et les possibilités de partenariat dans l'innovation. Parallèlement, des rencontres sont programmées en bilatéral pour les entreprises qui ont des points communs à faire valoir. L'ouverture des travaux verra la participation du ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, et du vice-président du Sénat et ancien Premier ministre français, Jean Pierre Raffarin, et le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, Pierre Lellouche.