M. Hadj Miloudi Mohamed, maire d'obédience FLN de la commune de Aïn-Dheb, accusé par l'une des tribus rivales à son clan de «s'être accaparé indûment de milliers d'hectares sur les parcours steppiques», continue de clamer «être sur les terres de ces ancêtres» et n'a pas manqué l'occasion pour convier à une «Ouaada» 300 convives vendredi dernier pour concilier la famille Rahmani avec ceux qu'on appellent localement «les Chaouia». Une commission des sages composée équitablement de membres des deux fratries a été mise sur pied au moment où la gendarmerie s'est saisie du dossier de la bataille rangée qui a eu lieu au marché hebdomadaire et a généré des blessures plus ou moins légères à sept personnes. Cela intervient dans un contexte marqué par des rivalités séculaires sur fond de surenchères et d'intérêts étroits que seule une charte codifiée de la steppe peut régler.