Des contacts auraient été établis dans le cadre de l'intégration locale supérieure à 50% dans le projet de construction de la première voiture algérienne. Les petites et moyennes entreprises et les sous-traitants nationaux intervenant dans l'industrie automobile ont été mis en contact avec Renault, dans le cadre du projet d'usine de voitures du constructeur français en Algérie. Cette déclaration avait été faite, il y a quelques jours, par Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. C'est ainsi que des contacts auraient été établis dans le cadre de l'intégration locale supérieure à 50% dans le projet de construction de la première voiture algérienne. C'est pour accompagner le projet de la future usine automobile en Algérie que le groupe Arcelor Mittal envisage de réaliser une aciérie dans la région d'Oran. Cette aciérie électrique est destinée à produire de l'acier automobile et aura une capacité de 700 000 tonnes/an et créera environ 1200 postes de travail directs. L'on saura, par ailleurs, que le projet en question figure parmi les grands projets officiellement validés dans le cadre de l'investissement national et étranger à Oran. Pallier le déficit local Une autre aciérie est inscrite dans le futur pôle industriel de Bethioua sur une superficie de 118 ha et générera 1 000 emplois directs et pas moins de 3500 autres emplois indirects. La concrétisation de ce projet, porté par un investisseur étranger (turc, selon nos informations), qui a reçu l'aval du Conseil national d'investissement (CNI), aura, non seulement pour impact de «répondre aux besoins du marché de la construction avec une production annuelle d'un million de tonnes d'acier (rond à béton)» mais surtout servira d'appoint non négligeable à l'industrie automobile encore embryonnaire au niveau national particulièrement en ce qui concerne la fabrication des coques que Renault a concédée aux sous-traitants nationaux. Dans ce cadre, l'on apprendra que le constructeur français avait été mis en contact avec 70 sous-traitants privés nationaux pour faire, entre autres, la câblerie et la sellerie. Pour pallier le déficit local en savoir-faire dans le domaine de l'industrie automobile, le ministère de la PME/PMI préconise l'accompagnement des sous-traitants dans le processus de certification. Il reste entendu qu'avec ces deux aciéries, Oran se positionnera sans aucun doute comme un pôle incontournable dans l'industrie métallurgique.