Les entreprises pharmaceutiques étrangères, dont Pfizer et Merck, Eli Lilly, Johnson and Johnson, Astra Zeneca, Amgen, BMS, GE et Raytheon, consacrent chaque année 100 milliards de dollars à la recherche et au développement. «Les grands groupes américains s'engagent à faire beaucoup de recherche et développement en Algérie dans les domaines de la biotechnologie et de l'industrie pharmaceutique», a déclaré Smaïl Chikhoune. L'Algérie devrait, selon lui, «créer une ville susceptible d'accueillir les futurs laboratoires de recherche et les unités de production des médicaments en partenariat avec ces groupes américains». Ce forum Algérie-US a permis aux multinationales américaines et autres d'exprimer leurs approches sur l'avenir de l'industrie pharmaceutique en Algérie. Ils sont unanimes à défendre l'idée d'accéder à l'innovation en encourageant la recherche et le développement. Sans cela, il ne peut y avoir de production au niveau local, estiment-ils. Pour ce faire, soutiennent-ils, il y a lieu de travailler dans la transparence et la concertation. Le réajustement et l'allégement de certaines dispositions réglementaires sont les points sur lesquels ils ont beaucoup réagi. Ils sont nombreux à s'inscrire dans cette nouvelle dynamique proposée par les Américains. La recherche clinique et les médicaments innovants sont les deux questions longuement débattues. L'objectif de ce forum est non seulement la fabrication des médicaments, mais aussi l'investissement dans les essais cliniques ainsi que la recherche fondamentale. «L'industrie innovante dépense près de 100 milliards de dollars d'essais cliniques, la fabrication et la recherche fondamentale chaque année. Nous espérons que l'Algérie commence à capturer un pourcentage beaucoup plus élevé de cet investissement», souhaite-t-on.