Problème de stationnement, anarchie et tarifs exorbitants, ce sont les trois caractéristiques de la station balnéaire de Sidi Fredj. Vendredi dernier, plusieurs citoyens ont affirmé avoir regretté d'avoir opté pour cette plage. A partir de 15h, les estivants trouvent toutes les peines du monde à se frayer un chemin vers le parking.Une fois arrivé, l'aire de stationnement est déjà pleine à craquer, les citoyens se trouvent ainsi dans l'obligation de se rabattre sur un autre espace qui s'avère être plutôt «anarchique». Les jeunes gardiens exigent 100 DA des automobilistes, alors que le tarif ne devrait pas dépasser 50 DA. Mais, il ne suffit pas de s'acquitter de cette «amende» pour avoir la paix. «A ma sortie du parking, trois personnes sont venues, à tour de rôle, me demander de payer ma place», raconte, indigné, un père de famille. «J'ai dû leur expliquer que j'avais déjà payé et insisté pour les convaincre», ajoute notre interlocuteur. Les déboires et les mauvaises surprises ne se limitent pas aux seuls problèmes de l'encombrement et du parking ; en fait, une fois sur la plage, le visiteur est sérieusement désenchanté en découvrant que les parasols, cédés l'année passée à 300 DA, coûtent maintenant 800 DA, un tarif qu'un estivant a qualifié d'«inacceptable». «Outre les désagréments dus à la circulation, j'ai payé un double prix pour le stationnement, un triple pour le parasol. Ici, les estivants sont délestés de leur argent sous l'œil bienveillant des autorités», ironise un vacancier. Ainsi, malgré les promesses des autorités publiques d'améliorer les prestations de service sur nos plages, les simples citoyens restent toujours exposés aux aléas de la mauvaise organisation et au manque de professionnalisme des responsables chargés de la préparation de la saison estivale.