Les retraités en colère Plus de 400 retraités, tous secteurs confondus, ont observé dimanche un sit-in devant le siège de l'UGTA. S'estimant socialement lésés, ils ont tenu à se faire entendre et à avancer une plateforme de revendications devant leur permettre de vivre décemment. Ils ont retenu à cet effet huit points essentiels, entre autres, «l'actualisation des pensions selon le pouvoir d'achat, l'exonération de l'IRG, le rappel de la majoration du conjoint à partir de l'année 2000 et l'augmentation de la revalorisation à 30 % au lieu des 10 % perçus actuellement ». Dans un cadre plus local, les retraités ont demandé le renforcement du bureau exécutif de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR). Deux délégués, représentant les retraités, ont par la suite été reçus par le secrétaire général de l'union de wilaya de l'UGTA pour amorcer un dialogue en présence du coordinateur de la FNTR. «On a exposé l'ensemble des doléances et le SG de l'union locale s'est même prêté à un débat général avec tous les retraités présents au sit-in en promettant de faire porter nos revendications à qui de droit », a expliqué M. Lessac, l'un des représentants des retraités. Pour le volet local, il dira qu'une décision a été prise pour le renforcement de la section locale en attendant la tenue de l'assemblée générale élective. La JSMS sombre Comme un château de cartes, le club phare de la ville du 20 Août 1955 s'est écroulé. La JSMS jouera donc la saison prochaine en division inférieure. Lamentable ! La nouvelle a terrassé toute une population, même si celle-ci ne se faisait pas trop d'illusion sur le devenir d'un club devenu une caisse noire électorale. Plus grave encore, suite à la dernière défaite survenue à Sidi Bel Abbès, un des dirigeants du club, M. Guidoum, a été agressé à l'arme blanche par un supporter qui lui a porté deux coups de poignard. Même si ses jours ne sont plus en danger, cet acte témoigne de la déliquescence dans laquelle vivait la JSMS. Aujourd'hui, les fossoyeurs du club poussent l'audace jusqu'à tenter de tirer profit d'une situation navrante en faisant porter le chapeau aux joueurs. Le président, qu'on n'osera même pas nommer, au lieu d'assumer ses responsabilités après avoir coulé deux clubs (Collo et Skikda), fait dans la récupération en jetant ses joueurs à la colère populaire. Un véritable appel au lynchage se lit à travers des propos rapportés par la presse sportive. Gravissime ! La JSMS, cette ancienne école de football n'est donc que l'ombre d'elle-même. Laissée et délaissée par les siens, elle a fini par sombrer comme pour se venger de ses propres enfants. Alors osons encore reformuler une éternelle question: existe-t-il encore des Skikdis à Skikda ? Golden Tulipe à Skikda L'hôtel Arc-en-ciel, en construction à Ben M'hidi, s'alignera désormais sur les standards internationaux. On apprend à cet effet que l'ameublement et l'agencement de l'infrastructure reviendront à la chaîne américaine Golden Tulipe, avec laquelle un contrat devra être signé avant la fin de ce mois. Cette décision est intervenue suite à la finalisation du cahier des charges élaboré par un bureau d'étude italien spécialisé dans la gestion des complexes hôteliers classés 5 étoiles. La police de l'urbanisme fait le point Au courant des cinq premiers mois de l'année en cours, la police de l'urbanisme a enregistré pas moins de 129 infractions. Selon les données rapportées par la chargée de la communication auprès de la sûreté de wilaya, 79 P.-V. ont été dressés pour construction illicite, 69 infractions relevées pour non-conformité et 50 pour non-resp