Le gouvernement chinois reconnaît le Conseil national de transition (CNT), l'organe de la rébellion libyenne, comme «interlocuteur important» pour Pékin, a déclaré hier le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi. «Depuis que le Conseil national de transition a été établi, sa représentativité augmente de jour en jour, et il est devenu une force politique importante en Libye, ainsi qu'un interlocuteur important pour la Chine», selon le chef de la diplomatie chinoise. De son côté, un responsable du CNT, Mahmoud Jibril, a assuré que l'organe de la rébellion libyenne «va prendre les mesures nécessaires pour protéger la sécurité des biens des entreprises chinoises et des personnels chinois dans les zones qu'il contrôle», selon un communiqué publié sur le site internet du ministère chinois. Mardi, jour de l'arrivée de M. Jibril à Pékin, le gouvernement chinois a déclaré qu'un cessez-le-feu en Libye était une «priorité absolue». La Chine est devenue ainsi le 17e pays à reconnaître le CNT après l'Autriche, l'Allemagne, les Emirats arabes unis, la France, le Qatar, le Royaume-Uni, l'Italie, la Gambie, Malte, la Jordanie, le Sénégal, l'Espagne, l'Australie, les Etats-Unis et le Panama.