Aïn Beïda suffoque à cause des embouteillages monstres à tous les carrefours. Pour se déplacer d'un endroit à l'autre de la ville, les conducteurs doivent s'armer de patience et avoir les nerfs solides. D'aucuns ont qualifié la circulation à l'intérieur du réseau urbain de vrai parcours du combattant. Avec la disparition des feux tricolores, personne ou presque, ne respecte plus la priorité. Les plus téméraires brûlent les étapes pour passer les premiers, sans se soucier des passants. D'ailleurs, aucune rue, ni boulevard de la ville ne comporte de passages cloutés. Mais le plus grand problème, c'est la prolifération des motocycles. Il n'est pas rare d'assister à des dépassements dangereux de la part de leurs inconscients conducteurs. Pour ces derniers, il n'y a que la vitesse qui compte, alors ne se gênent-ils pas de slalomer entre les voitures comme des diables. Combien d'accidents se sont produits de la sorte ! Et les victimes sont souvent de vieilles personnes. On a tant de fois parlé d'un nouveau plan de circulation pour diminuer la forte pression que subissent les rues de la ville, mais il tarde à voir le jour. Avec la route d'évitement, sur environ 13 km, et dont les travaux avancent à grands pas, la circulation en milieu urbain retrouvera sûrement de la fluidité.