En principe, la mise en fonction des feux tricolores est destinée à réguler la circulation à l'intérieur du réseau urbain. A Aïn Béïda, la situation est toute autre. Les principaux boulevards connaissent, à toute heure de la journée, des embouteillages monstres. Le rush des voitures est incommensurable, principalement au niveau du carrefour situé au nord de la ville. Les rues qui lui sont adjacentes, comme le boulevard Mansouri (ex-boulevard du Nord), l'avenue du 1er Novembre et la rue Mohamed Khemisti, ne connaissent guère de répit. Aussi, pour aller du nord à l'est de la cité, il faut patienter longtemps. Les chauffeurs qui ne respectent pas les feux tricolores sont les seuls à bénéficier de la situation. Ce qu'il faut dire, c'est que la ville de Aïn Béïda ne dispose pas d'un réseau de rues à même de résorber le flux des voitures qui circulent d'un point à l'autre de la ville. Dans ce cas de figure, et vu le nombre sans cesse croissant du par automobile, il s'avère urgent d'élaborer un nouveau plan de circulation, capable d'alléger l'ancien et, néanmoins, réseau obsolète de la ville. La création de bretelles et autres passages souterrains pourrait, à terme, servir à la fluidité de la circulation à l'intérieur du périmètre urbain. D'autre part, avec la densité de la circulation automobile, c'est l'environnement immédiat qui prend un sale coup, du fait de la profusion des gaz qui s'échappent des tuyaux des véhicules.