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Le marché parallèle de la devise
Les pouvoirs publics veulent sévir
Publié dans El Watan le 25 - 12 - 2005

Après avoir toléré son existence des années durant, le gouvernement semble aujourd'hui décidé à s'attaquer au marché parallèle de la devise en comptant mettre en œuvre, prochainement, une série de mesures à même d'assainir le marché du change. C'est ce qu'a déclaré, en tout cas, le ministre des Finances Mourad Medelci, hier lors d'une rencontre à Alger, organisée par l'Assemblée populaire nationale sur le thème des « réformes financières et bancaires ».
Interpellé par nombre de députés sur la problématique des marchés parallèles de la devise, le premier argentier du pays s'est dit « scandalisé » par leur existence et a promis que des mesures concrètes seront bientôt prises pour endiguer ce phénomène. C'est honteux. Mais entre la honte et une décision irrationnelle, nous avons choisi de suivre une voie raisonnable qui nous permettra de maîtriser le marché du change », a indiqué le ministre. Tout en évitant de révéler la nature de ces mesures, le ministre se contentera de dire qu'« un travail est en train de se faire en ce sens » au sein de son département. Dans le cadre de la réforme financière et bancaire entamée depuis quelque temps par les pouvoirs publics, le gouvernement s'est fixé, entre autres objectifs, d'assainir le marché du change, aujourd'hui quasiment dominé par les barons du marché informel de la devise. Il faut dire cependant que les causes qui ont amené à l'émergence de ce marché se rapportent notamment à la politique de change qui a fondé un marché officiel restreint et un contrôle des mouvements des capitaux avec le reste du monde, et à l'inflation que le pays a connue ces dernières années. L'ensemble des restrictions imposées par cette politique de change a engendré, ainsi, une demande en moyens de paiement qui s'explique, du côté de la demande, par des transferts de capitaux, des payements invisibles, quelques importations illégales (surtout de consommation) et, du côté de l'offre, par les transferts des travailleurs émigrés, la facturation des importations, la contrebande (trabendo) et l'apport des touristes étrangers. Aussi, le marché de change parallèle, ou marché noir du taux de change, n'a cessé d'évoluer en raison de la très forte dépréciation du dinar. Sur le marché parallèle, ce dernier est actuellement à plus de 120 DA pour 1 euro, contre 90 DA environ pour 1 euro au marché officiel. Mais, de l'avis de certains banquiers, toute tentative de reprise de contrôle ou de régulation du marché du change en Algérie doit passer nécessairement par plusieurs actions à même de « rénover les techniques de couvertures des marchés de change ». Le but étant de conforter la démarche du risque contre les pertes en devise, les banques doivent passer désormais à une gestion plus active de leurs ressources en devise. La réforme bancaire, dont les effets devraient se concrétiser dès l'année prochaine, nous dit-on, ambitionne justement de donner aux établissements financiers une plus grande autonomie pour ne plus se contenter de « récolter la devise au profit de la Banque centrale ». Il est question aussi de revoir complètement les textes régissant les bureaux de change qui, de l'avis des mêmes banquiers, devraient bénéficier de rémunérations plus attractives. Contacté, le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef) nous a informé qu'« une gestion active de la devise par les banques est souhaitable ».

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