Les habitants du village d'Aït Bouadha, dans la commune d'Azazga, ont procédé hier à la fermeture du siège administratif de l'ADE de la ville. «Aït Bouadha est touché certes par l'acheminement de l'eau du barrage de Taksebt, mais le problème se pose sur les conduites à l'intérieur du village, leur vétusté, notamment pour ceux des quartiers situés aux hauteurs de la localité». Ces derniers souffrent de ce problème depuis plusieurs mois. Ils n'ont quasiment de l'eau qu'en hiver. «Des agents de l'ADE ont certes intervenu à la suite de nos réclamations pour procéder au «soufflage» pour faire aboutir de l'eau jusque dans ces quartiers, mais le problème se pose de nouveau quelques heures après», dira un villageois. Selon le maire d'Azazga, presque 50% des villages de la commune ont des conduites vétustes. L'APC opère de petites réparations, mais le reste est du ressort de l'hydraulique. «Nous avons proposé un plan d'alimentation de nos villages dont le coût reviendrait à quelque six milliards de centimes, mais nous attendons toujours, depuis une décennie, l'approbation de son financement par l'Etat». L'on a appris du responsable local de l'hydraulique qu'il a été acquis une pompe submersible pour le village Fliki. Elle sera installée avant le mois de ramadhan. L'on attend juste que l'ADE paie son «avance sur consommation» à la Sonelgaz, une sorte de «police d'abonnement».