Une convention de coopération a été établie entre l'université africaine Ahmed Drarïa d'Adrar et le centre de recherches des énergies renouvelables en milieu saharien ainsi que l'Agence nationale des ressources hydrauliques d'Adrar (ANRH). En effet, les 3 responsables de ces institutions ont ratifié, hier matin, un protocole d'accords portant sur une coopération scientifique et technologique, qui permettra la mobilisation des potentialités intellectuelles et matérielles afin de dégager un plan d'action commun pour le développement économique et social de la région. M. Abdelkader Touzi, directeur du CRERMS, dira qu'Adrar dispose d'un important potentiel énergétique. «Notre région est la plus ensoleillée et la plus ventée de la planète ce qui recèle en elle des méga capacités en énergie solaire et éolienne. Cependant, on doit se préparer pour le grand évènement énergétique par un regroupement commun des potentialités humaines qualifiées et de technologies de pointes». Il affirmera aussi que le sable de notre Sahara contient 80% de silicium qui permettra à l'Algérie de développer une industrie de fabrication de cellules photovoltaïques. Nous avons un projet de réalisation de grandes éoliennes à Taberkane. Pour sa part le recteur, M. Amar Abbès, reconnaît que, pour répondre à cette demande, l'université a besoin d'une réforme structurelle et organique. Dans ce sens, il affirme avoir procédé à un grand changement à la tête des instituts et des départements en commençant par installer un nouveau secrétaire général et un vice-recteur pédagogique… et avoir ouvert 7 nouveaux instituts dont celui des énergies renouvelables éoliennes et solaires; des études africaines, pétrochimiques, ainsi que l'Institut du tourisme saharien à l'image de l'université Hussein Béni Taleb en Aman en Jordanie.