Accord n Deux conventions ont été signées entre l'Université africaine Ahmed-Draia et des organismes de recherche. Ces conventions portent, entre autres objectifs, sur l'ouverture de l'université d'Adrar sur son milieu socio-économique, la coopération et l'échange d'expériences entre différents partenaires. Il s'agit, notamment du développement de la formation et de la recherche scientifique, a indiqué le recteur de l'université d'Adrar, Ammar Abbessi. Le recteur a fait part de la projection, dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord, de trois nouveaux Instituts dont un Institut africain de tourisme saharien pour la valorisation des potentialités touristiques dans la région, et un Institut d'énergies renouvelables (éolienne et solaire) et pétrochimiques dans la région, pôle d'investissement pour de nombreuses compagnies pétrolières. Une convention similaire portant réalisation d'un Institut de tourisme saharien avait été paraphée ces deux derniers mois entre l'université du roi Hussein-Ben-Talal de Jordanie et l'université africaine d'Adrar. Selon le même responsable, la wilaya d'Adrar recèle, outre sa position géographique à l'extrême sud-ouest, une panoplie d'atouts susceptibles de la hisser au rang de pôle industriel en énergies renouvelables, dont une vaste surface, soit 20% de la surface globale du pays, de larges capacités énergétiques solaire et éolienne, ayant fait l'objet d'intérêt manifesté par plusieurs investisseurs européens en la matière. «Il est primordial pour l'université d'Adrar de se mettre au diapason des mutations technologiques par la formation de cadres et des compétences dans le domaine scientifique et la création de nouvelles filières professionnelles ayant trait au domaine des énergies renouvelables», a-t-il souligné. Le directeur de l'Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien (Urerms), un des organismes concernés par cette convention a, de son côté, indiqué que la signature d'un pareil accord devant contribuer à la création d'un pôle de recherches scientifiques au niveau de l'université en vue de répondre aux aspirations et besoins du développement local. Le même responsable a exhorté les jeunes à adhérer au projet, notamment, les filières disponibles, dont le montage de PME versées dans la transformation et le recyclage de matières utilisées. Le directeur régional de l'Agence nationale des ressources en eaux (Anre), un autre signataire de ladite convention a souligné que l'université d'Adrar devra mettre à profit ce contrat pour l'exploitation d'une riche banque de données sur les ressources hydriques existant au niveau des wilayas de Béchar, de Tindouf, d'Adrar et de Tamanrasset.