Ce vieux bâti datant de l'ère coloniale sis au boulevard Emir Abdelkader au chef-lieu de la wilaya, menaçant ruine depuis des années, s'est partiellement écroulé contraignant ses occupants de recourir à la rue. Quelques jours seulement après la publication de la liste des 200 logements sociaux, liste fortement contestée par les mal logés, un vieux bâti datant de l'ère coloniale sis au boulevard Emir Abdelkader au chef-lieu de la wilaya, menaçant ruine depuis des années, s'est partiellement écroulé contraignant ses occupants à recourir à la rue. «Si l'on ne déplore, heureusement, aucune perte humaine, notre situation s'est somme toute compliquée davantage puisque nous voilà jetés à la rue», a tenu à nous déclarer un des membres des 11 familles sinistrées non sans préciser : «nous avons alerté à plusieurs reprises les autorités locales sur le danger qui nous guettait, mais hélas toutes nos doléances sont restées sans réponse même si les éléments de la protection civile et les services techniques ont tous formulés des rapports confirmant la menace de ruine du haouch». «Maintenant que nous sommes sous les toiles cirées exposées aux aléas climatiques et faisant face à la terrible canicule sévissant ces derniers jours sur la région, notre inquiétude est de mise et nos cœurs sont vraiment «pincés» sur le devenir de nos enfants qui risquent de subir de sérieuses conséquences», soulignent les concernés espérant ne pas jeûner sous ces tentes de fortune. «Nous sollicitons les responsables de se pencher sur notre cas pour nous soustraire de cette dure situation avant le mois de Ramadhan», notent-ils en rappelant que des dizaines de Relizanais vivant dans de telles situations sont eux aussi menacés du jour au lendemain par les risques des ruines. Non loin du chef-lieu, soit à Bormadia, la nouvelle ville, la famille d'un révolutionnaire, expulsée du logement qu'elle louait, n'a pas trouvé mieux à faire que d'ériger, elle aussi, une tente pour s'abriter. «Nous n'avons pas où aller, nous n'avons ni les moyens ni les «épaules» pour nous permettre un logement social», martèle le chef de famille les larmes aux yeux avant d'ajouter «allez voir les bénéficiaires des 200 logements, ils se la coulent douce alors que les vrais cas sociaux continuent de vivre le calvaire», conclut il.