Des dizaine de travailleurs recrutés à titre de contractuels (2 mois), au niveau de la Société de maintenance industrielle et fours (SMIF), une filiale appartenant à la cimenterie de Sour El Ghozlane, au sud de Bouira, ont observé durant la journée de jeudi, un rassemblement en signe de protestation contre la manière dont ont été licencié. Les protestataires exigent de la direction de la filiale leur réintégration dans leurs postes respectifs. Ils ont entamé depuis le début de la semaine en cours une série d'action contre cette décision qualifiée d'arbitraire.
Les travailleurs licenciés dans la plupart, des manœuvres dénoncent l'injustice dont ils sont victimes "à cause de la politique de deux poids deux mesures adoptée par les responsables de l'entreprise en matière de recrutement". « Non à la Hogra, Non au favoritisme, Non au terrorisme administratif », tels sont les slogans portés sur les banderoles placardés sur le portail principal de la filiale.
Ali Rahmani, 44 ans, père de famille déclare avoir travaillé au sein de cette unité durant 7 ans, avant que la direction mis fin à son contrat de travail. « Ils ont mis fin à notre contrats, sans nous formuler aucun explications », dénoncent-ils.
Face à cette rude situation, les ouvriers licenciés affirment qu'ils ne quitteront pas les lieux en réclamant la réintégration dans leurs postes de travail.
