C'est un florilège d'artistes qui animeront la 9e édition du Festival de la chanson amazighe qui s'est ouvert, hier, à Béjaïa. Le comité des fêtes de la capitale des Hammadites a concocté une programmation particulièrement riche et variée. A cette nouvelle édition, qui durera six jours, pas moins de 64 spectacles gratuits seront animés par autant de chanteurs. Et comme à son habitude, le festival dévoilera une palette de chanteurs à la notoriété grandissante. De quoi conforter l'âme musicale amazighe des milliers de spectateurs, qui se déplaceront chaque soirée, dès 20h, au stade scolaire pour applaudir une belle brochette de chanteurs qui viendront d'Alger, Tizi Ouzou, Sétif, Béjaïa et de Bouira pour souffler également les neuf bougies du festival. Des galas sont aussi prévus à la place Gueydon, au quartier des 600 Logements à Iheddaden, et à Taâssast. Au menu, de la musique aux sonorités kabyles et chaouies. Cette édition a débuté sur les chapeaux de roue, dimanche soir, avec Ali Amrane, qui a enflammé la scène. Boudjemâa Agraw assurera le lendemain un métissage musical assez captivant. Pour les nostalgiques, Abdelkader Bouhi se produira durant la soirée de mardi. El Hasnaoui Amechtouh et Ferhat Mansouri monteront sur scène le 28 juillet pour interpréter des chansons aux mélodies romantiques. Pour la clôture, Mohamed Allaoua mettra sûrement le feu lors de la soirée du 29 juillet. Le lauréat du concours de ce festival se produira également durant l'ultime soirée. Dans le genre chaoui, Souad Echaouia occupera la scène, ce soir, avec un répertoire de chants traditionnels des Aurès. Durant ce festival, un hommage sera rendu à Cheikh Nordine (de son vrai nom Cheli Nordine), musicien, auteur d'une soixantaine de chansons, compilées dans 5 albums produits. Enfin, il est à signaler que les organisateurs se plaignent du fait que Béjaïa souffre du manque d'infrastructures d'accueil pour l'organisation des festivals culturels.