Le couffin de Ramadhan a suscité, depuis le début de sa distribution entamée le 27 juin et qui se poursuit jusqu'au premier jour de ce mois sacré, un certain mécontentement au sein des nécessiteux. Ces derniers se sentent lésés eu égard à leur situation sociale. «J'ai déposé mon dossier qui comprend tous les documents justifiant ma situation de précarité mais voilà que je ne figure pas sur la liste», rouspétait un père de famille. Le chargé de communication de l'APC d'Oran considère pour sa part que seuls les bénéficiaires de cartes rouges peuvent prétendre au couffin de Ramadhan. Ceci après une enquête approfondie effectuée par les différents secteurs urbains, a-t-il précisé. Par ailleurs et selon le programme de distribution établi, le nombre de couffins répartis entre les 12 secteurs urbains varie entre 700 et 600 couffins. Un couffin qui comprend, selon le directeur du secteur urbain Ibn Sina (ex-Petit Lac), 5 kilogrammes de farine, 5 kg de sucre, 1 kg d'abricots secs, 1kg de raisins secs, 1 boîte de thon, 2 boîtes de tomates, 2 sacs de vermicelles, 2 boîtes de lait en poudre, 2 kg de semoule et 2 boîtes de margarine.