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Béjaïa : La profanation de cimetières continue
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Publié dans El Watan le 08 - 08 - 2011

Les représentants du comité religieux du village ont déposé une plainte contre X auprès de la brigade de la gendarmerie nationale de Sidi Aïch l Pas moins de cinq cimetières ont été profanés dans la région.
Le cimetière du village Izghad, dans la commune d'El Flaye, à une cinquantaine de kilomètres de Béjaïa, a été complètement vandalisé durant la nuit du 4 au 5 août dernier.Tôt dans la matinée du vendredi, le jour habituel des recueillements sur les tombes,
des habitants ont été traumatisés de voir le cimetière au sens dessus dessous.
La désolation était immense en ce cinquième jour du mois du carême : soixante tombes ont été saccagées. Soit presque la totalité des tombes de ce petit cimetière, sis à l'extrémité de l'agglomération rurale. Seule une demi-douzaine d'autres, qui ne sont pas reconstruites en marbre, ont été épargnées.
Des signes appuyant l'hypothèse d'une entreprise fanatique. Les représentants du comité religieux du village ont déposé une plainte contre X auprès de la brigade de la gendarmerie nationale de Sidi Aïch.
Les brigadiers se sont dépêchés sur les lieux afin de constater les faits et y prendre des photographies pour les besoins de l'enquête, alors que les investigations sur les profanations des cimetières de Tighilt (Tibane) et de Remila (Sidi Aïch) demeurent en cours. Il est utile de rappeler que plusieurs cimetières de la vallée de la Soummam ont été les cibles de profanateurs islamistes à la fin de l'année 2010 et au début de l'année courante.
Pas moins de cinq cimetières ont été profanés dans la région. Celui de la ville de Sidi Aïch était le premier à attirer l'attention des autorités et des citoyens quand, pendant une nuit du mois de décembre dernier, 70 tombes se sont retrouvées sans les plaques épitaphes en marbre.Les services de la sûreté de daïra ont ouvert une enquête mais ceci n'a pas empêché les profanateurs de récidiver une quinzaine de jours plus tard en saccageant 172 tombes dans le même cimetière.
Entre ces deux attaques, le même scénario s'est reproduit au cimetière du nom de Sidi Belkacem de Remila, à 5 kilomètres de Sidi Aïch, où 53 tombes ont été vandalisées.
Le cimetière de Tighilt, à Tibane, suivra dix jours après, en faisant l'objet de deux agressions, à savoir d'une profanation et d'un incendie. A priori, les auteurs de ces actes abominables essayent, par leur geste, d'interdire la reconstruction des tombes avec les matériaux modernes, considérant ces pratiques impies. Toutes ces profanations ont plongé les populations locales dans la consternation.
A Izghad, c'était l'incompréhension absolue. Les habitants venaient dans le cimetière par petits groupes dès qu'ils ont entendu la terrible nouvelle qui s'est répandue comme une traînée de poudre. Tout un chacun s'est dirigé vers les tombes de ses proches, vérifier les dégâts. «Comment des gens peuvent-ils commettre des actes aussi horrible ?» s'interroge un citoyen, visiblement abattu.


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