Après la débâcle de la semaine dernière et un week-end de mobilisation mondiale, les places boursières ont enregistré, hier, de lourdes pertes. Les Bourses asiatiques ont clôturé dans le rouge. A la clôture, la Bourse de Tokyo a perdu 2,18% et Hong Kong 2,17%. Shanghai a chuté de 3,79%. Aux USA, la Bourse de New York évoluait en forte baisse : le Dow Jones perdait 2,62% et le Nasdaq 3,42%. Au Brésil, la Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique latine, chutait de 4,5% à l'ouverture. En Europe, après un rebond en début de séance, les marchés ont replongé plus tard. La Bourse de Paris n'en finissait plus de dégringoler (-4,12%), enregistrant sa onzième séance de baisse consécutive. Idem pour la Bourse de Francfort qui a perdu plus de 4%. A Londres, le Footsie-100 a chuté de plus de 3%. La Bourse d'Athènes a clôturé sur une chute de 6%. La Bourse de Madrid a terminé sur un repli plus modéré que les autres places européennes, perdant 2,44%. En Italie, la Bourse de Milan a chuté à plus de 2,5%. Dans la matinée, soulagée par l'annonce d'une intervention de la BCE sur le marché obligataire, la Bourse italienne a annulé son gain et chute en fin de séance. Les deux Bourses de Moscou ont clôturé sur un plongeon, reculant dans le sillage des autres places boursières mondiales. Le RTS a terminé la séance sur une chute de 7,84%, tandis que le Micex a clôturé en baisse de 5,50%. Après avoir fortement reculé dimanche dernier, la plupart des Bourses des monarchies du Golfe ont clôturé sur de légères baisses. Seule la Bourse d'Abou Dhabi a fini dans le vert, gagnant 0,37%. A Dubaï, la Bourse s'est reprise légèrement vers midi, remontant de 0,66% après avoir ouvert en recul de 0,38%. Elle a terminé toutefois à -0,76%, une baisse modérée par rapport à dimanche (-3,69%). Le marché saoudien a ouvert dans le vert, gagnant 0,44%. La Bourse du Qatar a réduit ses pertes à 0,76%, après avoir cédé la veille 2,51%. Depuis l'abaissement de la note des Etats-Unis, vendredi 5 août, par Standard & Poor's, les principaux acteurs internationaux n'ont cessé de multiplier des déclarations se voulant rassurantes à l'égard des marchés financiers.Dimanche dernier, la BCE a annoncé qu'elle allait racheter davantage de dette publique de pays de la zone euro en difficulté sur le marché secondaire. Jeudi, elle avait déjà annoncé la reprise de ce programme de rachat d'obligations, adopté à l'automne 2010 face aux graves difficultés de la Grèce. Les ministres des Finances du G20 ont confirmé leur engagement de prendre toutes les mesures nécessaires en faveur de la stabilité financière et de la croissance économique. Ceci dit, les rachats de dette sur le marché par la Banque centrale européenne (BCE), tout comme le discours des pays du G7 et du G20 ne suffisaient pas à rassurer les investisseurs.