Les contrats des entreprises boiteuses risquent d'être résiliés, ce samedi ou au plus tard dimanche. À deux semaines de la rentrée scolaire 2011-2012, certains nouveaux établissements scolaires sont toujours en chantier à l'instar du lycée, situé en face du cimetière de Béchar-Djedid. Les raisons sont liées aux grands retards accumulés par l'administration dans le lancement des travaux. La période des grandes chaleurs, des congés et le mois sacré de Ramadhan n'ont pas arrangé les choses. Certaines entreprises, chargées de l'exécution des travaux, tournent au ralenti avec un minimum de personnel. D'autres, par contre, travaillent nuit et jour, avons-nous constaté. Une situation qui semble susciter des inquiétudes chez les autorités locales qui suivent de très près l'avancement des travaux. Contrats résiliés D'après une source, le wali et le chef de daïra qui visitent quotidiennement, voir deux fois par jour, ces projets, ont exigé que tous les nouveaux établissements doivent être livrés au maximum le 11 septembre prochain, c'est-à-dire dans moins de deux semaines, pour accueillir les élèves le jour «J». «En plus de la rapidité dans l'exécution, les autorités sont aussi très pointilleux sur la qualité», indique cette source. Les contrats des entreprises boiteuses risquent d'être résiliés, ce samedi ou au plus tard dimanche, a-t-on appris. Certaines entreprises, pour ne pas dire pseudo entreprises locales ne sont pas habituées à ce genre de pressions. D'ailleurs les pénalités de retard n'existent quasiment plus à Béchar depuis longtemps.