Les équipes anti-fraude de la Sonelgaz ont recensé depuis le début de l'année dernière près de 4.000 cas de fraudeurs. Le raccordement illicite des bidonvilles et la fraude représentent 10% de perte du chiffre d'affaires annuel de la société. Durant la période allant de 2010 au premier trimestre 2011, 69 dossiers relatifs à des affaires de branchements illicites ont été transférés à la justice par la Sonelgaz alors que les pertes d'énergie avoisine les 25% du taux global de l'énergie fournie par la Sonelgaz alors que le préjudice financier occasionné, par ces branchements avoisine les 57 milliards de centimes. S'alimenter illégalement en énergie est devenu une activité courante connue de tout le monde. Le branchement illicite est érigé en véritable mode d'emploi et les fraudeurs redoublent d'ingéniosité pour «voler» l'électricité. Les conséquences font que les postes de distribution publics sautent devant le très fort tirage, plongeant quelquefois des villages entiers dans le noir. Le phénomène est très répandu au niveau de 20 zones réparties sur les localités Coca, El Rochet à Bouamama, Sidi El Bachir, Kouchet El Djir, Douar Belgaid, Sidi El bachir, Canstel, les Amandiers, El barki. Ainsi plus de 1000 branchements illicites avaient été recensés en 2010 dans la seule zone de Haï Bouamama (ex- Hassi) à la sortie Ouest de la ville. Pour lutter efficacement contre le branchement illicite, la Sonelgaz opte désormais pour le torsadé. Ce type de câble, comme son nom l'indique, est un assortiment de six fils conducteurs entourés par une gaine étanche qui rend impossible tout branchement illicite.