Les deux distributeurs de billets censés alléger la pression sur les guichets sont souvent en panne ou rarement réalimentés. Un groupe d'usagers du Haï Moulay Mustapha (HMM) s'est présenté pour se plaindre de «la grande hogra» dont leur cité est victime de la part d'Algérie Poste expliquant que la ville dispose de postes et de trois bureaux de poste dont celui de leur quartier. Mais celui-ci date de l'époque coloniale. «A cette époque, notre douar comptait 9000 âmes. Aujourd'hui, nous avons toujours droit au même exigu bureau de 10 m2 à peine». La mauvaise qualité du service a entraîné des conséquences déplorables au niveau de la poste principale, elle qui était l'issue de secours pour tous. On y afflue même des agglomérations environnantes. Et, ce n'est pas la pression sur la poste principale qui est la cause de son engorgement, c'est plutôt le maintien, contre tout bon sens et malgré son échec patent, du mode de fonctionnement du service depuis qu'un distributeur de tickets de passage a été installé. Il faut patienter deux à trois heures au minimum sinon plus d'une demi-journée. Usagers pénalisés Par contre, auparavant, la moitié de la poste, soit toute une aile indépendante du bâtiment, desservait plus ou moins bien les usagers du CCP. «En tout cas, témoignent des usagers, mieux qu'actuellement». Aujourd'hui, ce ne sont pas seulement les détenteurs de CCP qui pâtissent lorsqu'il y a affluence. Ce sont tous les usagers qui sont pénalisés, tous les jours. Il y a pis, les deux distributeurs de billets censés alléger la pression sur les guichets, sont souvent en panne ou rarement réalimentés. Pour de plus amples informations, trois tentatives d'entrer en contact avec le directeur d'Algérie Poste ont été infructueuses. Quant au directeur de wilaya, il vient de prendre sa retraite, après seulement une année d'exercice. Il était en remplacement de son prédécesseur parti lui aussi en retraite. Quant à l'intérimaire, affecté d'Alger, il y est pour jusqu'après l'aïd.