Université d'Oran 1 : l'Ecole supérieure d'intelligence artificielle remporte la première place au Hackathon national    Clôture des travaux de la conférence "Connected Algeria 2025"    Journée parlementaire: le haut niveau de professionnalisme de l'ANP mis en exergue    Handball/Mondial 2025 (U19 - garçons) Tirage au sort : l'Algérie versée dans la poule C    "La Garantita", meilleure cuisine de Street Food, selon "TasteAtlas"    L'Iran salue les positions courageuses de l'Algérie en faveur du peuple palestinien au Conseil de sécurité    Le Venezuela invité d'honneur de la 14e édition du Festival culturel international de la musique symphonique    Le président de la République reçoit le chercheur et scientifique algérien Karim Zaghib    Arkab s'entretient en Italie avec le PDG de Saipem    Professionnalisation du football: la Fifa organise un séminaire les 9 et 10 avril à Alger    150e session de l'AG de l'UIP: Bouden appelle depuis Tachkent à établir une définition unifiée du terrorisme    Espagne: le prix international de la paix et de la solidarité décerné à l'Union des femmes sahraouies    ONU: présentation à Alger du Plan de réponse humanitaire aux besoins des réfugiés sahraouis pour 2024-2025    L'Algérien Khaled Ouennouf intègre le Bureau Exécutif de l'Union arabe de judo    Accidents de la route: 32 morts et plus de 2030 blessés en une semaine    Hadj 2025: des centres de formation mobilisés au profit des hadjis    Orlando Pirates – MCA : à qui le dernier mot ?    Réponse ferme et application de la réciprocité    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Fournir les meilleurs services technologiques aux citoyens    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    La théorie de la thermodynamique appliquée aux jeux contradictoires des acteurs    Le ministre de la Culture et des Arts se félicite de la restauration et numérisation des manuscrits en Algérie    Concours des meilleurs travaux scolaires "L'Algérie et les causes justes": installation du jury    Oran: un colloque sur les travaux de l'historien algérien défunt Omar Carlier    De mauvaise foi et mauvaise perdante !    Des centaines de milliers de personnes manifestent contre Trump et Musk    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    Le CRB à quatre points du MCA le leader    Thomas Müller annonce son départ après 25 ans de présence    Boughali rencontre son homologue bahreïni    Les impacts des taxes douanières américaines sur l'économie algérienne via la rente des hydrocarbures    Monstre sacré du cinéma algérien    Saisie de deux kilos de kif et de cocaïne    Le PCF exige l'application de la loi    Sansal ou l'espionnage plumitif au service de l'ancienne puissance coloniale ?        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ghozali désapprouve la méthode Bouteflika
L'événement : les autres articles
Publié dans El Watan le 05 - 09 - 2011

«Le directeur général des Douanes, qui a récemment rencontré Ghozali, lui a révélé que 70% des cadres supérieurs des Douanes ont été corrompus». C'est ce qui ressort d'un câble de l'ambassade américaine à Alger, publié par WikiLeaks.
Lors d'une discussion entre l'ancien Premier ministre, Sid Ahmed Ghozali, et l'ex-ambassadeur Richard W. Erdman, divers sujets ont été abordés par les deux hommes. On apprend que Ghozali était, ou l'est toujours, contre le projet de réconciliation nationale prôné par Abdelaziz Bouteflika. «Il ne pourrait y avoir de pardon sans un effort sincère pour établir la vérité, et sans pardon il ne pourrait y avoir de réconciliation», révèle la note du diplomate américain. «Ghozali a déclaré qu'il voterait contre le référendum sur la réconciliation nationale prévue le 29 septembre 2005… Il a affirmé que la concorde civile de 1999 a été présentée au peuple comme l'étape nécessaire pour en finir avec le terrorisme et afin de créer l'unité nationale», est-il transcrit par l'ancien chef de mission américaine à Alger.
Ghozali justifie sa position en expliquant au diplomate américain que «contrairement à l'Afrique du Sud, l'Algérie n'a pas affronté les faits et n'a pas cherché la vérité de ce qui s'est passé pendant les années sombres du terrorisme». Par ailleurs, Sid Ahmed Ghozali juge que «la campagne anti-corruption du gouvernement algérien est un théâtre».
Concernant la corruption au sein de la compagnie Sonatrach, il la qualifie de «spectacle pour la presse». Sur le même point, Ghozali a déclaré à l'ambassadeur que «la corruption est endémique en Algérie». Il reproche au gouvernement de ne pas «s'attaquer à la racine du problème, à savoir les bas salaires des fonctionnaires».
Quant au volet économique, l'ancien Premier ministre pense que si «le gouvernement avait un véritable plan de réformes économiques, il aurait dépensé les réserves financières de l'Algérie pour la préparation de l'avenir. Le rythme des réformes est lent et moins décisif, contrairement aux désirs des réformateurs». Il estime que «le gouvernement algérien manque de vision». «Les pouvoirs publics ont fait des efforts pour privatiser les entreprises. Mais, malheureusement, le monopole privé a remplacé le monopole public dans des domaines importants, tels que les produits pharmaceutiques et le sucre», a-t-il observé. Toutefois, l'ambassadeur Erdman voit en l'analyse de Ghozali comme une «critique simpliste». Il a ajouté dans sa note que «malgré son intelligence et sa candeur, Ghozali ne s'est pas distingué durant sa brève période en tant que Premier ministre, entre 1991 et 1992».
Le câble décrit également la personnalité de Ghozali. «Il est généralement considéré comme le technocrate parfait. Avec son nœud papillon et son style débonnaire, il souffre du complexe de l'Algérien occidentalisé.»
Le câble met en relief l'admiration de Ghozali pour «la Constitution des Etats-Unis, même s'il n'est pas d'accord avec de nombreuses politiques américaines».
Enfin, Erdman croit que «les Algériens pourraient être plus réceptifs aux idées de Ghozali si le gouvernement algérien, qui contrôle la télévision et les radios, lui permettait d'apparaître devant la caméra ou derrière un micro».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.