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« J'ai dit à Ben Salah que si le régime continue de refuser de regarder la réalité ça va être un vrai choc » L'ancien chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali à l'issue de sa participation aux consultations politiques
L'ancien chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali a indiqué avoir informé le président de l'instance chargée des consultations sur les réformes politiques, Abdelkader Ben Salah que « A mesure que le régime s'éloigne des défis à relever et des préoccupations, on se rapproche du choc », ajoutant qu'il a « répondu à une invitation fraternelle pour le bien du pays ». La visite de Sid Ahmed Ghozali hier à l'ancien siège des ministères des affaires étrangères, n'a pas duré plus d'une demi-heure, durant laquelle l'ancien chef du gouvernement s'est contenté de rappeler à ses trois interlocuteurs, Ben Salah, le Général Touati et Mohamed Ali Boughazi que « faire face aux défis de l'Algérie ne passe pas uniquement par un changement des lois », « d'autant plus, a-t-il ajouté que ces lois ne sont pas respectées, dans leur contenu, depuis des décennies, je lance un appel en direction à la fois du "pouvoir apparent" et du "pouvoir caché" pour aller vers des réformes véritables à mesure que l'on s'éloigne du fond du sujet ainsi que des défis à relever et des préoccupations, on se rapproche du choc qui risque de se produire dans le pays ». Sid Ahmed Ghozali a, pour rappel, occupé le poste de chef du gouvernement entre juin 1991 succédant à Mouloud Hamrouche et juillet 1992, l'arrêt du processus électoral a eu lieu sous son gouvernement. Sid Ahmed Ghozali a voulu donner l'impression qu'il avait répondu à l'invitation pour des considérations « morales » qui l'avaient empêché de refuser l'invitation qui lui a été adressée en sa qualité de personnalité nationale. Il a également tenté lors de la conférence de presse à sa sortie du bureau de Ben Salah, de justifier sa réponse favorable à l'invitation en déclarant « j'ai répondu à une invitation fraternelle pour l'intérêt du pays » et c'est pour cela que « La courtoisie n'empêche pas la sincérité », « le contenu des sujets que j'ai abordés ne sont ni plus ni moins que les thèmes et les idées que je développe généralement dans mes déclarations depuis une vingtaine d'années ».