Les salariés ont été contraints de signer un engagement notarié les obligeant à s'acquitter de 500 000 DA, dans le cas où la CNL ne participerait pas au montage financier. L e casse-tête chinois des 600 salariés souscripteurs du programme du Fonds national de péréquations des œuvres sociales (FNPOS), lancé en 2000, ne connaît toujours pas d'épilogue. Après plus de 10 ans de galère, les acquéreurs qui attendaient les clés de leurs appartements pour le mois de septembre en cours, devront prendre leur mal en patience. D'autant plus que la structure en charge du dossier vient de sommer les attributaires de mettre la main à la poche, une fois de plus. Pis encore, les salariés ont été contraints de signer un engagement notarié les obligeant à s'acquitter de 500 000 DA dans le cas où la Caisse nationale du logement (CNL) ne participerait pas au montage financier. Cette nouvelle donne écorne les acquéreurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. «Pour une histoire de surface habitable, les acquéreurs, qui ont été ruinés, sont obligés de verser entre 110 000 et 120 000 DA supplémentaires. La manière de faire de la commission qui n'a pas en outre donné une suite aux recours déposés par bon nombre de salariés dont les noms ne figuraient pas dans les listes affichées en novembre dernier est ambiguë», diront des acquéreurs qui remettent sur le tapis le problème des affectations. «La commission qui fait dans l'approximation n'a pas jugé utile d'actualiser les dossiers déposés en 2004. Figurez-vous que des salariés de Sétif devront, par le bon vouloir de ces bureaucrates, habiter à Aïn Oulmene et des citoyens de Aïn Kébira obligés de mettre le cap sur Aïn Azel. Refusant une telle affectation les 30 acquéreurs touchés par une telle décision ont pour certains d'entre eux engagé des procédures judiciaires», affirment nos interlocuteurs qui ne voient toujours pas le bout du tunnel.