Depuis ces derniers mois, la ville de Bouira devient de plus en plus encombrée. Ainsi, il y est difficile pour les automobilistes, et parfois même pour les piétons, de circuler sans gêne. Certaines ruelles ne peuvent même pas être empruntées. La situation s'est aggravée encore lorsque les autorités ont procédé à la fermeture de quelques axes routiers au niveau du chef-lieu, à cause de travaux de construction. Certains de ces axes sont complètement dégradés par lesdits travaux, notamment au niveau de l'ancien marché où est implanté un projet de logements promotionnels, et au centre de l'ancienne ville, dont la route a été totalement coupée à la circulation. Même problème à Aïn Graouche, au sud de la ville. Toute une voie du boulevard, sur plusieurs dizaines de mètres, n'est pas utilisée à cause d'un projet de logement. Pour permettre une circulation fluide, de nouveaux itinéraires ont été tracés. Sauf que ces contournements n'ont fait qu'empirer les choses. Depuis, de grands embouteillages ne cessent de se former au niveau des ronds points de la ville. Les automobilistes qui entrent du côté sud mettent beaucoup de temps pour passer. Idem pour ceux qui passent du côté du marché de fruits et légumes. Il faut dire que pas moins de cinq chemins débouchent sur le rond-point, qui semble être dépassé ces derniers temps par l'intense trafic de la circulation automobile. Le même phénomène frappe encore beaucoup d'autres quartiers à Bouira. De ce fait, le chef-lieu de wilaya, que l'on croyait libéré de ses bouchons d'antan après la réalisation de plusieurs grands boulevards, renoue avec son passé d'une ville réputée pour ses encombrements. Outre les routes fermées pour travaux, d'autres facteurs contribuent à l'amplification des problèmes que connaît la circulation automobile en ville. Il s'agit du stationnement anarchique des véhicules. Ne trouvant pas de parking pour garer son véhicule, le citoyen n'a qu'un seul choix, laisser sa voiture là où il trouve une place sans se soucier des désagréments que cela cause aux autres.