La réalisation d'un marché couvert reportée pour la énième fois. L'état du sol à la cité des Grands Vents, dans la commune de Dély Ibrahim, constitue une contrainte majeure empêchant l'accélération du rythme de l'exécution des projets annoncés depuis plusieurs mois. Ainsi, le lancement des travaux de réalisation d'un marché dans cette cité ont été, une nouvelle fois, retardés. Cette infrastructure est très attendue par les habitants pour les jeunes qui attendent le lancement de leurs activités commerciales. Plusieurs obstacles ont été à l'origine de cette situation. «Au début, il a été question de vérifier s'il n'y avait pas un passage de conduite de gaz sous le terrain. Cela a été fait et l'hypothèque a été levée. Maintenant, le bureau d'études a demandé une étude de sol. Une procédure que nous allons entamer très prochainement», affirme Djamel Boughrara, maire délégué à l'APC de Dély Ibrahim. La même situation a été constatée pour la cantine scolaire de l'établissement primaire où le CTC a demandé au bureau d'études «d'apporter des correctifs au plan de fondation après le constat de certaines contraintes». Notre interlocuteur assure que l'entreprise de réalisation sera installée à la rentrée scolaire pour réaliser cette cantine d'une capacité de 150 repas par jour et pour laquelle un budget de 1,8 million de centimes a été alloué. Ces contraintes n'ont pas empêché les autorités locales de projeter la réalisation de nouvelles infrastructures. «Nous prévoyons la réalisation d'une bibliothèque communale, d'un CEM et d'un lycée», affirme le même délégué. Il ajoute que ces projets seront bâtis à proximité de l'oued. Pour ce faire, des dispositions ont bel et bien été prises. «Nous sommes en train d'effectuer des visites sur le terrain pour les relevés topographiques et les études de l'état du sol», affirme Djamel Boughrara. Ce même oued a d'ailleurs bénéficié d'une opération d'aménagement ces derniers mois avec l'installation de 63 palmiers, du gazon naturel et des bancs publics. «Nous voulons en faire un lieu de loisirs pour les familles», dira le maire délégué. Le crucial problème du drainage et du captage des eaux souterraines continue d'être une source de préoccupation pour les habitants. «Le projet a été remis à la direction de l'hydraulique. Nous attendons la validation pour lancer les travaux», a-t-il précisé. Cependant, l'entreprise chargée de la mise en place des avaloirs et des caniveaux a déjà commencé les travaux. C'est le cas également de l'entreprise chargée de la prise en charge de l'évacuation des eaux du sous-sol des bâtiments qui a enregistré une avancée remarquable. «Ce travail a été pris en charge par l'OPGI et est bien avancé. Il nous reste quelque 15 bâtiments à faire», a-t-il indiqué. Les travaux d'aménagement des façades des bâtiments seront lancés dès la validation des propositions remises à la wilaya déléguée de Chéraga. En matière de nouvelles technologies de l'information et de la communication, M. Boughrara a affirmé que la cité des Grands Vents bénéficiera de 1000 lignes numériques et d'Internet par l'Alcatel de Beni Messous qui a déjà finalisé les travaux de génie civil.