L'APC, qui a déployé tous les moyens en sa possession, s'affaire toujours à évacuer les eaux et des crues survenues lors des dernières précipitations. La commune de Dély Ibrahim risque de connaître de nouvelles inondations en cas de forte pluviométrie. L'oued traversant plusieurs autres communes limitrophes, dont Ouled Fayet, est obstrué par des constructions. Les canalisations réalisées pour contenir les eaux pluviales ont du mal à résister à la force du débit quand il s'agit d'une forte précipitation. C'est ce qui a été constaté après les dégâts provoqués par les pluies qui se sont abattues dernièrement sur la capitale. Plusieurs parties de cette commune ont été complètement inondées. Le pire a été évité, après le débordement de l'oued. La région des Grands-Vents risque d'être submergée par les crues, comme cela a été le cas après les dernières précipitations. Les traces des inondations sont toujours visibles. L'APC, qui a déployé tous les moyens en sa possession, s'affaire toujours à l'évacuer les eaux et les crues. Une réunion a été tenue avec toutes les parties concernées (APC, OPGI et tous les EPIC) afin d'éliminer tous les points noirs restant encore visibles et qui risquent de s'aggraver en cas de fortes pluies. C'est au début de la semaine qu'a commencé l'opération de drainage des eaux stagnant au niveau des caves des bâtiments de la cité des 240 Logements (Grands-Vents). «C'est une opération de rattrapage après l'interventions de l'APC au lendemain des inondations. Nous avons mobilisé les équipements de la commune, mais nous avons eu recours aussi à l'aide d'autres APC et des EPIC du domaine», précise Djamel Bougherara, vice-président de l'APC de Dély Ibrahim. L'OPGI de Dar El Beïda a été également sollicité pour le drainage des bâtiments et la réparation des tuiles cassées. Cette opération est toujours en cours. Aussi, 100 avaloirs supplémentaires seront installés par les services de l'hydraulique afin d'éviter la remontée des eaux sur la chaussée en cas d'intempéries, précise le même responsable.Les trottoirs et les allées du marché font également l'objet de pavage, pour en finir avec la boue qui couvre cet espace, souligne-t-on également. Une opération de plantation de mûriers et de peupliers débutera aujourd'hui, en vue de renforcer le sol aux alentours de l'oued et d'éviter des glissements de terrain. Tous les efforts des services communaux restent cependant tributaires d'un ciel clément. L'obstruction de l'oued reste un problème majeur dont la gestion dépasse de loin les prérogatives de l'APC. Les habitants de cette commune attendent depuis longtemps l'aboutissement de leurs requêtes. «Le dossier est au niveau du wali délégué», apprend-on auprès d'une source proche du dossier. «Il faut d'abord récupérer les plans de la ville et du réseau d'assainissement pour pouvoir définir à qui incombe la responsabilité de l'obstruction du cours d'eau et poursuivre les responsables en justice», ajoute la même source qui fait allusion à certains promoteurs immobiliers installés dans les deux communes, les premiers à être pointés du doigt comme étant la cause principale de l'obstruction du cours d'eau.