Dans un «communiqué compte rendu» envoyé à notre rédaction hier, le Front des forces socialistes a fait le point sur une rencontre avec le député socialiste français, Arnaud Montebourg, candidat aux primaires du parti socialiste pour l'élection présidentielle. Le FFS «a exprimé sa conviction que le processus de réformes engagé par le pouvoir algérien ne va pas dans la bonne direction. Il n'offre aucune garantie pour le pluralisme politique, la démocratie, les libertés et les droits de l'homme», note le communiqué. Et d'ajouter que le plus vieux parti de l'opposition, qui «dénonce la persistance des logiques et des gestions sécuritaires en Algérie, appelle ses partenaires politiques à refuser les chantages à l'instabilité et à l'insécurité dans l'aire maghrébine comme il appelle à refuser les marchandages douteux en matière économique et énergétique». Concernant la situation internationale, le communiqué du FFS énonce qu'il a «émis le souhait que la conjoncture actuelle soit l'occasion d'une redéfinition des relations internationales ; de nouveaux rapports internationaux fondés, certes, sur des rapports de force, mais comportant un souci éthique véritable». Le communiqué compte rendu dit que «M. Arnaud Montebourg a notamment déclaré que le risque islamiste ne doit pas constituer un prétexte pour empêcher la démocratisation dans les pays arabes ; il a réaffirmé son appui aux forces démocratiques dans le Maghreb. Il a également relevé l'intérêt et l'importance de l'issue du scrutin d'octobre en Tunisie pour ce pays, mais aussi pour toute la région du Maghreb», souligne le communiqué du FFS.