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Revères diplomatiques : Israël affaibli par le printemps arabe
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Publié dans El Watan le 17 - 09 - 2011

A l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, le 23 septembre à New York, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, déposera une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien sur les frontières de 1967.
Pour beaucoup de Palestiniens, ce n'est là qu'un bégaiement de l'histoire. Le 29 novembre 1947, la même Assemblée adoptait la résolution 181, créant deux Etats sur le territoire de l'ancienne Palestine mandataire — un Etat juif, Israël, et un Etat palestinien qui ne vit jamais le jour. Aujourd'hui, plusieurs options se présentent aux responsables de l'Autorité palestinienne pour faire valider leur proposition. Explications.
Conseil de sécurité : Le risque du veto américain
Les Palestiniens hésitent à solliciter le Conseil de sécurité de crainte du veto américain. Le pays de Barack Obama a déjà annoncé qu'il y mettrait son veto, arguant du fait qu'un Etat palestinien à l'ONU irait à l'encontre des intérêts du peuple palestinien. Allant jusqu'au bout de son artifice sémantique, la Maison-Blanche a affirmé, jeudi, qu'elle voulait aider les Palestiniens à obtenir leur propre Etat, mais estimé qu'aller devant l'ONU se révèlerait «contre-productif». Face à l'impasse dans leurs négociations avec Israël, les Palestiniens ont décidé de s'adresser, la semaine prochaine, à l'ONU pour obtenir la reconnaissance de leur Etat.
Cependant, le président Barack Obama a affirmé que cette démarche constituait une «diversion» qui ne résoudrait pas le problème du conflit au Proche-Orient, et son Administration a prévenu qu'elle opposerait son veto à cette initiative au Conseil de sécurité. «Notre position est très claire à ce sujet», a déclaré jeudi le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney. Une démarche palestinienne à l'ONU «n'est pas, à notre avis, dans l'intérêt de la paix au Proche-Orient (et) du processus de paix», a-t-il ajouté, lors de son point de presse quotidien.
Le président de l'Autorité palestinienne peut, par ailleurs, soumettre une motion aux 193 membres de l'Assemblée générale, où quelque 125 pays appuieraient sa demande lors d'un vote, qui interviendrait environ deux semaines plus tard. Dans la mesure où l'Assemblée générale n'a pas le pouvoir d'accepter l'adhésion d'un Etat à l'ONU, elle peut accorder à la Palestine le statut d' «Etat non membre» comme elle le fait pour le Vatican. Dans ce cas, nul besoin d'un veto, il suffira juste d'une majorité simple des 193 pays représentés pour adopter le projet de résolution palestinien, ce qui est déjà acquis. Ce serait une demi-victoire pour les Palestiniens qui pourraient ainsi accéder à l'Unesco, à la Cour internationale de justice et surtout à la Cour pénale internationale. Une reconnaissance «au rabais» qui pourrait néanmoins être utile aux Palestiniens.
Un «état symbolique» pour les Palestiniens
Une reconnaissance de l'Etat palestinien, sous quelque forme qu'elle soit, représenterait un symbole pour le peuple palestinien. Dans ce pays avide de représentation, le statut d'«Etat observateur permanent non membre», comme celui du Vatican, consacrera un rehaussement de la position internationale de l'Autorité palestinienne. Si les responsables de l'Autorité palestinienne justifient leur démarche par la persistance du blocage des négociations avec Israël, le chemin vers la légitimité internationale paraît encore long et sinueux.


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