La fête de l'Aïd Al Adha a été l'occasion pour quelques chefs d'Etat de puissances étrangères d'affirmer leur souhait pour une plus grande coopération avec l'Algérie. Non sans insister sur la nécessité de collaborer pour exterminer le terrorisme, le président Bush des Etats-Unis ajoute qu'il « apprécie leur (notre) amitié personnelle ainsi que la coopération entre nos deux pays dans divers domaines tels que la lutte antiterroriste, la formation judiciaire et les réformes économiques ». L'accent est mis, du côté des Etats-Unis, sur la sécurité et la paix. Son « homologue » britannique, Tony Blair, est plus circonspect. Plus discret sur les réelles intentions du royaume, il déclare au président Bouteflika vouloir le rencontrer au plus tôt. « Pour avoir très bientôt l'opportunité de travailler de concert avec vous dans ce sens », précise le communiqué de Tony Blair diffusé sur l'APS. Travailler sur quoi ? Laconique, le message de prompt rétablissement adressé au Président algérien ajoutera : « Nous avons beaucoup de sujets à discuter. » Plus prosaïque, le message de vœux du serviteur des deux Lieux Saints de l'Islam, le roi Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud, exprime ses sincères félicitations fraternelles et ses vœux de santé et de bonheur à M. Bouteflika et davantage de progrès au peuple algérien frère. Tout comme le roi Mohammed VI du royaume du Maroc, le roi Abdallah insistera sur le rapprochement « des nations arabes et musulmanes et le souhait de leur apporter fierté et dignité ». C'est également le progrès et la prospérité qui sont envoyer au peuple algérien par le roi Mohammed VI. Et parce que la fête de l'Aïd doit rappeler à tout musulman ses devoirs religieux, insistance est faite par le roi marocain « de rejeter la division, le désaccord, l'extrémisme, le repli sur soi et le terrorisme pour faire prévaloir les valeurs du droit et de la justice... ». Et d'ajouter : « Je prie Dieu, Le Tout-Puissant, de nous aider tous à renforcer les liens de solidarité islamique, à consolider et à hisser nos relations bilatérales à un niveau plus élevé auquel nous aspirons, au mieux des intérêts de nos deux peuples frères et à construire l'édifice de notre Maghreb arabe sur des bases solides et pour le bien de notre nation musulmane. » Devoir est ainsi fait à la nation musulmane « d'unifier sa parole, de serrer ses rangs pour relever les défis auxquels elle fait face ».