En étroite collaboration avec l'APC de Aïn El Hammam, la maison de jeunes Tahar Oussedik a organisé récemment une semaine d'information sur les arts plastiques. Cette manifestation a permis à des potentialités et des talents méconnus de sortir de l'anonymat en nouant des échanges avec des artistes de renommée. Une grande salle aménagée pour des expositions diverses donne l'image impressionnante d'une galerie digne d'une école des beaux-arts. Des produits émanant des petits génies de la maternelle ou de la crèche « les petits débrouillards » ainsi que des expressions multiples d'adolescents ou d'adultes activant dans des associations culturelles. Notons la présence des maisons de jeunes de Larbâa Nath Irathen, d'Iferhounène, d'Illitène (Thara) et des villages limitrophes. En plus des tableaux de peinture, des livres sur le monde des arts plastiques, des outils utilisés par les artistes, un stand de sculpture sur bois a attiré les regards des visiteurs. « Nous n'avons pas assez de moyens pour promouvoir cet art, car en dehors des rares invitations de circonstance, nous sombrons dans l'oubli et par conséquent dans les difficultés financières », nous apprend A. Amar, artiste sculpteur sur bois. Une conférence a été donnée par M. Haroun, artiste peintre de renommée, sur le thème de l'histoire de la peinture, « une merveilleuse aventure de l'homme à travers des siècles, voire des millénaires ». Des grottes de Lascaux ou d'Altamira (Espagne) ou « un musée en plein air » du Tassili n'Ajjer, l'assistance a suivi avec intérêt les exposés. « Tout passe par le plaisir des yeux avant d'essayer d'interpréter une quelconque œuvre d'artiste », soutient l'orateur. La semaine des arts plastiques se veut aussi un espace d'expression libre grâce à un atelier où les visiteurs les plus motivés pourront laisser des empreintes en esquissant un tableau.