Les différents bureaux du service d'état civil de l'APC de Bouira sont plongés dans une perpétuelle anarchie. Les bousculades et les longues files d'attente sont légions, surtout durant la période de la rentrée sociale. Les citoyens qui se rendent au niveau de ce service, pourtant aménagé, sont désagréablement surpris par l'anarchie qui y règne. Un nombre important de citoyens, composés essentiellement de jeunes et de femmes s'agglutine quotidiennement devant l'entrée du siège de l'APC avant même son ouverture. Sur place, de nombreux citoyens n'ont pas tardé à dénoncer cette situation qualifiée d'anarchique. Une pagaille sans nom règne sur les lieux. «Pour se faire délivrer un simple document administratif, il faut plus de deux heures», dénonce un jeune. D'autres citoyens, s'interrogent sur la lenteur de délivrance d'un simple extrait de naissance biométrique, obligatoire pour le dossier de passeport. «Une fois que vous avez déposé votre dossier au préposé au guichet, celui-ci vous demande de revenir dans une semaine, pour une raison ou une autre.» Le prétexte est souvent : «le maire n'est pas là» ou «il n'est pas disponible pour la signature.» Des personnes sont contraintes de rester des heures debout dans une atmosphère étouffante. Les plus pusillanimes préfèrent fuir cette foire en faisant l'impasse sur les documents.