L'établissement hospitalier spécialisé (EHS), Mohamed Boumali, de Aïn Beïda a été expressément réservé pour prendre en charge la mère et l'enfant qui relèvent de spécialités médicales fort demandées comme la gynéco-obstétrique et la pédiatrie. C'est dans cette optique que l'ancien hôpital de la ville a été désigné pour assurer ce service. Pour cela, l'infrastructure requiert des modifications et des opérations de rénovation très importantes, pour lesquelles des travaux ont été entrepris au sein de l'hôpital. Néanmoins, les choses n'avancent pas au gré des citoyens qui attendent depuis des années les prestations d'une telle structure. A l'heure qu'il est, les travaux accusent un immense retard: plusieurs pavillons ne sont pas rénovés, les gravats non encore dégagés, et les allées non goudronnées. En somme, l'ouverture de l'EHS n'est pas pour demain. Pourtant, le projet date de 2007. Ceci étant, et en attendant l'ouverture officielle dudit établissement, les malades devront s'orienter vers d'autres structures sanitaires. D'ailleurs, le manque de médecins spécialistes en gynéco-obstétrique et en chirurgie pédiatrique, dans les autres établissements publics de santé, astreint nombre de patients à s'adresser à des structures privées. Mais à quel saint peuvent se vouer les gens sans ressources, en ces temps où la moindre consultation revient à près de 1000 DA ? Sans parler des médicaments qu'il faudra acheter, surtout quand on n'est affilié à aucune caisse de sécurité sociale.