Une convention-cadre a été signée, dimanche, entre l'Université des sciences et de la technologie d'Oran (USTO) et le groupe international de ciment Lafarge. Cette convention porte, selon Mme Benharrat, chargée des relations extérieures, sur l'encadrement et la formation des étudiants ainsi que sur les travaux de recherche.Par ailleurs, notre interlocutrice a fait part de la signature de quatre nouveaux projets de coopération. Le premier projet, financé par l'Union européenne, porte sur la mobilité des étudiants en licence, mastère, doctorat, post-doctorat, staff administratif. Ces derniers recevront, selon les termes de ce contrat, une formation d'un semestre ou d'une année dans une université étrangère. Le second projet, appelé El Idrissi et piloté par l'université de Sernan (France) concernera, pour sa part, six universités maghrébines et dix européennes. Cinquante bourses seront accordées par ailleurs par l'université Mare Nostrum de Murcia (Espagne). Ainsi, dans le cadre de ce troisième projet, il sera permis aux étudiants de l'USTO de passer à 20 autres universités dans 40 autres pays du monde, a poursuivi notre interlocutrice. L'appel à candidature sera lancé à partir du mois de novembre, a-t-elle précisé à ce sujet. Le quatrième projet, Tempus, conclu avec l'université de Valenciennes, traitera pour sa part de la gouvernance électronique des universités. Par ailleurs, Mme Benharrat a annoncé que l'université Mohammed Boudiaf abritera, prochainement, un centre de recherche sur le solaire photovoltaïque. Un projet intergouvernemental financé par le consortium de six universités japonaises, l'Agence japonaise des sciences et technologies et l'Agence à la coopération internationale. Ce projet solaire SSBU (Sahara Solar Baader), qui a été approuvé en janvier 2011, mettra donc à la disposition de l'université un centre complètement équipé et permettra la formation à distance des étudiants, a-t-elle affirmé en conclusion.