Le plan d'action algéro-japonais pour le développement des technologies solaires sera actualisé le 16 avril prochain à Oran. Dans ce sens la vice-recteur de l'Université des Sciences et de la Technologie "Mohamed Boudiaf" (USTO), Mme Nacéra Benharrat a indiqué, hier, dans un entretien qu'elle accordé à l'agence Algérie Presse services qu'une séance de travail est prévue à cette date à l'USTO avec des experts de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour "réactiver la mise en oeuvre du programme en raison des perturbations induites par le violent séisme qui a secoué, mars courant, l'archipel asiatique". Ce projet dont la concrétisation a démarré en janvier dernier porte sur l'acheminement de l'énergie solaire du Sud vers la région Nord du pays en vue d'alimenter les stations de dessalement de l'eau de mer. Il s'inscrit dans le cadre de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la recherche et du développement de l'industrie solaire. Ce programme qui sera lancé en janvier 2011 s'intitule "Projet SSB" (Sahara Solar Breeder) en référence à la plateforme technologique dite ferme solaire expérimentale, prévue à Saïda. L'USTO bénéficiera dans ce cadre de la création d'un centre de recherches dédié au développement des technologies solaires. Un délai de cinq ans a été assigné à la concrétisation de cette opération entièrement financée par la partie japonaise avec une enveloppe budgétaire de 5 millions de dollars. L'USTO bénéficiera également d'une dotation en équipements, de formations et du concours permanent d'experts, tandis que l'université de Saïda et le Centre de recherches sur l'énergie solaire d'Adrar auront des plateformes technologiques pour la construction de cellules photovoltaïques et l'exploitation de l'énergie produite. Ce programme avait été entériné, en août dernier, par la signature d'une convention entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'USTO, et deux agences japonaises (JICA et JSTA) dédiées à la coopération internationale, aux sciences et à la technologie. Un consortium d'universités japonaises comprenant celles de Tokyo, d'Hirosaki, de Chubu, l'institut national de l'informatique et l'institut national de sciences des matériaux, est associé à ce projet aux côtés des établissements algériens précités. L'USTO bénéficie de l'expertise japonaise depuis 1989, avec le soutien de formations post-graduées, des bourses de recherche et des dons sous forme d'équipements scientifiques.