Un centre de santé a été réalisé durant les années 1990, mais pour défaut de personnel médical, il n'est pas fonctionnel. Les villageois réclament également le raccordement au réseau du gaz naturel. Les habitants du village Kaf Lagab, à 3 km au nord du chef-lieu de la commune de Tadmait, réclament l'amélioration de leur cadre de vie, en constante dégradation depuis des années. L'inquiétude des villageois est d'autant plus grande à l'approche de l'hiver, sachant que le village n'est pas encore raccordé au réseau du gaz naturel. «Les pouvoirs publics nous ont promis à maintes reprises de raccorder notre village au réseau du gaz naturel, mais rien n'est fait jusqu'à présent. De ce fait, nous interpellons les services concernés pour qu'ils prennent en charge notre doléance et mettre fin à nos souffrances», dira un villageois. En matière de santé il existe, certes, une unité médicale à Kaf Lagab, mais pour défaut d'un personnel médical, elle est non fonctionnelle depuis des années. Les villageois sollicitent ainsi des pouvoirs publics de l'ouvrir en vue de mettre fin aux souffrances de la population en matière de soins médicaux. «Ce centre de santé avait été construit durant les années 1990, mais à ce jour ses portes sont restées fermées», tonne un habitant, qui se demande : «Quelle est l'utilité d'un centre médical s'il n'est pas fonctionnel ? Comment faire face en cas d'urgence intervenant de nuit, alors que le centre de santé le plus proche est à plus de 10 km du village et que le dispensaire de Tadmaït n'assure pas de permanence nocturne ?». Les villageois interpellent également les autorités locales sur la nécessité de réaliser un éclairage public pour le tronçon de route (800 mètres environ) menant vers l'entrée du village et de réparer ses pistes, impraticables pour la plupart. Depuis des dizaines d'années, ces routes n'ont jamais été rénovées, et par conséquent, dès que la saison hivernale arrive, elles deviennent impraticables en s'embourbant avec les eaux pluviales, d'autant plus qu'il n'existe même pas de caniveaux de drainage, déplore-t-on dans ce village où les jeunes souffrent encore de l'absence de structures culturelles ou de jeunesse à même de tirer ces derniers de l'oisiveté.