Les revendications concernent notamment le système des indemnités, l'intégration des contractuels, la refonte de la politique de formation et l'intégration des techniciens agricoles dans le corps des professeurs. Prévue pour hier, la rentrée officielle de la formation professionnelle n'a pu avoir lieu. En effet, le centre de formation professionnelle Mekki Lahouari, qui devait abriter la cérémonie officielle d'ouverture, avait clos ses portes, les travailleurs ayant observé une journée de protestation. Tout était prêt pour la circonstance, dira M.Mouahid, Directeur du Centre. A ce titre, il annoncera que son établissement a fait une offre de formation de 210 postes. Une offre pour laquelle 398 candidats se sont présentés dont 309 ont été recrutés et 89 orientés vers le mode de formation par apprentissage. La rentrée sera donc différée pour la journée d'aujourd'hui, a précisé notre interlocuteur. Révision du statut particulier Hier, donc, c'était la journée de la protesta dont Meftah Mohammed Karim, Coordonnateur de wilaya du syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle et membre de la Fédération nationale, explique les raisons. Ainsi, est-il écrit, dans une plateforme de revendication, une journée de protestation est organisée à travers les 21 établissements que compte la wilaya. Une grève motivée, toujours selon les termes de cette plateforme, par 9 points. Il s'agit, notamment, de la révision du statut particulier des travailleurs de la formation professionnelle. Le système des indemnités, l'intégration des contractuels, la refonte de la politique de formation, l'intégration des techniciens agricoles dans le corps des professeurs, l'ouverture et la facilitation de la promotion pour l'ensemble des travailleurs du secteur, ainsi que l'introduction de la prime de responsabilité aux agents comptables agréés, constituent les autres points énumérés dans ce document.